À propos de la conférence…
La vénération et le culte du phallus comme source de vie et symbole de virilité et de fertilité, de courage et de pouvoir, se retrouvent tout au long de l’histoire de l’humanité, du Paléolithique à nos jours, et à peu près dans toutes les cultures du monde. L’éjaculation du sperme masculin, source de vie, n’est possible que lorsque le pénis est en érection. Il s’appelle alors phallus et, depuis la plus lointaine Préhistoire, il est considéré comme l’image du principe créateur.
Le Paléolithique supérieur offre les premiers exemples de représentations phalliques, bien que celles-ci ne peuvent être associées indubitablement à une symbolique précise.
Quant à la Grèce et à l’Empire romain, entre les ex-voto, les piliers hermaïques et les figurations sur les façades des maisons, l’importance du phallus ne fait pas de doute et son action apotropaïque (apotropaïque vient du grec apotropein, « détourner » est appliqué à ce qui conjure le mauvais sort, vise à détourner les influences maléfiques) est encore renforcée par son étymologie latine, fascinum (du verbe fascinare, ensorceler).
Cette fonction de protection contre le mauvais œil semble se maintenir pendant tout le Moyen Âge chrétien ; églises et emblèmes de pèlerinage en témoignent.
Suite à la Réforme et à la Contre-Réforme, les anciennes mœurs médiévales sont modifiées et, peu à peu, la sexualité devient un tabou. Dans le domaine artistique, les parties génitales des œuvres antérieures sont retouchées ou cachées pudiquement derrière une feuille de vigne.
Aujourd’hui, quoique le phallus ait souvent perdu sa symbolique de fertilité, de virilité et de puissance, il est redécouvert par les arts contemporains. Toutefois, les tabous des Temps Modernes sont bien loin d’avoir été oubliés et ils conditionnent encore très largement l’image que nous avons de la culture phallique dans le monde.À propos de la conférence…
La vénération et le culte du phallus comme source de vie et symbole de virilité et de fertilité, de courage et de pouvoir, se retrouvent tout au long de l’histoire de l’humanité, du Paléolithique à nos jours, et à peu près dans toutes les cultures du monde. L’éjaculation du sperme masculin, source de vie, n’est possible que lorsque le pénis est en érection. Il s’appelle alors phallus et, depuis la plus lointaine Préhistoire, il est considéré comme l’image du principe créateur.
Le Paléolithique supérieur offre les premiers exemples de représentations phalliques, bien que celles-ci ne peuvent être associées indubitablement à une symbolique précise.
Quant à la Grèce et à l’Empire romain, entre les ex-voto, les piliers hermaïques et les figurations sur les façades des maisons, l’importance du phallus ne fait pas de doute et son action apotropaïque (apotropaïque vient du grec apotropein, « détourner » est appliqué à ce qui conjure le mauvais sort, vise à détourner les influences maléfiques) est encore renforcée par son étymologie latine, fascinum (du verbe fascinare, ensorceler).
Cette fonction de protection contre le mauvais œil semble se maintenir pendant tout le Moyen Âge chrétien ; églises et emblèmes de pèlerinage en témoignent.
Suite à la Réforme et à la Contre-Réforme, les anciennes mœurs médiévales sont modifiées et, peu à peu, la sexualité devient un tabou. Dans le domaine artistique, les parties génitales des œuvres antérieures sont retouchées ou cachées pudiquement derrière une feuille de vigne.
Aujourd’hui, quoique le phallus ait souvent perdu sa symbolique de fertilité, de virilité et de puissance, il est redécouvert par les arts contemporains. Toutefois, les tabous des Temps Modernes sont bien loin d’avoir été oubliés et ils conditionnent encore très largement l’image que nous avons de la culture phallique dans le monde.